UGI 2022 "Le temps des géographes"

Plusieurs membres du rhizome ont participé au congrès du centenaire de l’UGI 2022, à Paris.

Sylvie Joublot-Ferré a encadré avec Matthias Kowasch le symposium :

“En Anthropocène, quelle didactique pour la géographie ?”

qui s’est tenu le 18 juillet à l’Institut de Géographie. Julien Bachmann y participait également.

« ... considérer désormais les élèves non plus seulement comme des apprenants, mais des acteurs sociaux et spatiaux, devrait conduire à changer la manière de faire de la géographie avec eux, tout en inspirant de nouvelles voies de recherche. Tels pourraient être les défis d’une éducation géographique en Anthropocène. »

— Joublot Ferré, Sylvie. « Géographie scolaire, didactique et spatialités juvéniles : de nouvelles voies de recherche ? », L'Information géographique, vol. 86, no. 2, 2022, pp. 15-33.

Matthias Kowasch enseigne l’EDD à la Haute École Pédagogique de Styrie à Graz. Sylvie Joublot-Ferré et Julien Bachmann collaborent au sein de l'Unité d'enseignement et de recherche Didactiques des sciences humaines et sociales de l’HEP Vaud.

Enka Blanchard a présenté

“ Disabled geographies : discreet and discrete spatialities ”

dans le cadre du symposium “Within Reach: Reassessing The Role Of Time And Distance In Mobility Studies”

toujours à l’Institut de Géographie, le 20 juillet dernier.

« Looking at space from the framework of disability doesn't just lead to results on accessibility, but allows the questioning of unsaid spatial norms …»

« Disabled people are discreet, often invisible, especially when considering that 20+% of the adult population is disabled. Part of this invisibility could be caused by different, discrete spatialities : instead of going around explorable spaces, disabled individuals can be restricted to a collection of point-places…”

« One can always find a path to one's destination due to the numerous redundancies of one’s path in an urban zone. Percolation theory helps describe the peculiar probability of a disabled experience in the same networks. Criticality effects then mean that small quantitative differences can have huge qualitative impact. Multiply the number of trashcans on sidewalks by two, and wheelchair users (just an example) cannot circulate anymore...”

« Maps of disabled mobilities reveal borders and discontinuity that rarely appears in our comprehension of space and time in mobilities studies.”

Enka Blanchard travaille pour le Laboratoire d’Automatique, de Mécanique et d’Informatique Industrielles et Humaines (LAMIH), à l’Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF).